Annemasse.
Le niveau de notre activité est resté à un fort niveau en 2009. Nos permanences sont devenues hebdomadaires depuis deux ans. Chaque permanence est attendue. Certaines soirées nous nous dédoublons en deux salles d’accueil. Nous avons maintenu pour la première année nos permanences au mois d’Août. C’est une moyenne de 8 familles que nous recevons chaque semaine. Ces soirées de 18 heures 30 à parfois 23 heures sont les témoins visibles de notre activité. Nous remercions le personnel du Complexe MLK de son aide et attention devant l’afflux important de ces soirs.
L’aide apportée est rendu possible par la présence constante des militants des Droits de l’Homme sur Annemasse. Notre section s’est encore renforcée pendant l’année écoulée. C’est près de 26 adhérents qui apportent selon leur disponibilité. L’accès quasi-libre des salles de la Maison des Associations facilite notre action. L’adresse est connue.
Notre action réside majoritairement dans l’accueil et le soutien direct aux personnes dont les droits ne sont pas respectés : l’immigration, les sans-papiers, l’asile politique restent les points forts de nos interventions. La xénophobie d’Etat est bien entretenue par le successeur d’Hortefeux, le débat sur l’identité nationale en est le témoin. Nous intervenons principalement sur le nord de la Haute Savoie. Pour les Gens du Voyage, nous n’hésitons pas à porter notre action sur tout le département.
Nos interventions portent aussi sur les droits sociaux et les libertés publiques : nous nous étonnons qu’un arrêté anti- mendicité municipal soit pris comme solution pour répondre au racket de personnes en situation précaire. Le tout sécuritaire de l’Etat avance par le camouflage d’une campagne de surveillance par une campagne de protection en argument de la vidéosurveillance. Le suivisme de certaines municipalités est inquiétant. Les services sociaux des communes remplissent un travail appréciable. Il est toutefois notable de constater des lacunes selon les communes. Nous devons souvent y pallier avec d’autres associations.
Le travail hors permanences est mal connu. Il est important en recherches documentaires, démarches, rendez vous, rédaction de courrier. C’est une partie cachée, mais importante de notre action. Nous assistons les personnes dans les démarches administratives et judiciaires, par l’aide à la constitution de dossier et le conseil d’avocats amis. Nos démarches interviennent à tous les niveaux. Plus tôt nous pourrons intervenir, plus de chances de voir une solution positive sera le résultat de nos interventions.
Cette issue est le résultat de persévérance et de suivi constant des dossiers confiés. Par notre structure nationale, de son service juridique, par les associations amies, par le suivi détaillé de la jurisprudence nous épuisons toutes les voies de recours comme c’est le droit, parfois dénié par l’administration, de chaque administré ou justiciable.
Nous recevons avec une grande joie les personnes revenant nous voir, l’un avec sa reconnaissance d’asile politique, l’autre avec sa carte de résident, son autorisation de séjour, une famille avec un hébergement décent.
Nous continuons à participer à tous les niveaux aux à la vie et aux structures de notre association, fédération départementale, délégation régionale et nationale. Cette année nous avons participé au Congrès National, fort moment de notre association : beaucoup de satisfaction à visiter la ville hôtesse, Le Creusot, ville sans stationnement payant et sans vidéosurveillance…
Le soutien de la Mairie d’Annemasse est reconnu par la mise à disposition de salles et une bien utile subvention. Nous remercions la Mairie d’Ambilly pour sa première mise à disposition d’une salle de conférence. La sollicitation et la demande d’assistance personnes de l’agglomération peut poser la question également du soutien à recevoir des communes hors Annemasse ou de la Communauté d’Agglomération à notre action.
Le blog de la section a édité ses premiers articles au mois de Novembre : il peut être un vecteur de communication riche. Nous avons maintenu notre collaboration avec l’association Survie par l’organisation d’une conférence sur la Françafrique.
Une participation de la CIMADE à nos permanences vient de débuter. Une formation des adhérents avec le GISTI reste d’actualité.
Pour projet pour finir, un tournoi d’Echecs avec thématique des Droits de l’Homme, est en projet avec la section Annemassienne d’Echecs : des ex champions du monde, réfugiés politiques en Suisse sont disponibles pour être présents
Bienvenue sur notre Blog
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dimanche 20 décembre 2009
dimanche 6 décembre 2009
Assemblée Générale de la LDH Annemasse
L'Assemblée Générale de la Section d'Annemasse de la Ligue Des Droits de l'Homme aura lieu
POUR LES ADHERENTS
Jeudi 10 décembre 2009 à 18:30 à la Maison des Associations (Martin Luther King)
Ordre du Jour:
- Rapport d’activité et moral 2009
- Rapport financier établi par le Trésorier
- Propositions d’actions pour l’année 2010
- Election du bureau pour l’année 2010
- Election de délégués à l’Assemblée Régionale des Sections
------------------------------------------------------------------------------------------------
Cette Assemblée sera suivie d'une rencontre-débat
A PARTIR DE 20 HEURES :
AVEC NOS SYMPHATISANTS, AMIS ET INVITES:
- Présentation de nos activités
- L'état des Droits de l'Homme en général et dans l'agglomération d'Annemasse en particulier
Le débat se terminera autour du verre de l'amitié.
La présence de l'ensemble des membres de la section est souhaitable.
POUR LES ADHERENTS
Jeudi 10 décembre 2009 à 18:30 à la Maison des Associations (Martin Luther King)
Ordre du Jour:
- Rapport d’activité et moral 2009
- Rapport financier établi par le Trésorier
- Propositions d’actions pour l’année 2010
- Election du bureau pour l’année 2010
- Election de délégués à l’Assemblée Régionale des Sections
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Cette Assemblée sera suivie d'une rencontre-débat
A PARTIR DE 20 HEURES :
AVEC NOS SYMPHATISANTS, AMIS ET INVITES:
- Présentation de nos activités
- L'état des Droits de l'Homme en général et dans l'agglomération d'Annemasse en particulier
Le débat se terminera autour du verre de l'amitié.
La présence de l'ensemble des membres de la section est souhaitable.
dimanche 22 novembre 2009
Conférence débat France Afrique
Conférence Débat
Lundi 30 novembre 2009
20 heures 30
Ambilly 74100 – Clos Babuty
FRANCE AFRIQUE : LE RETOUR
Parce que les bienfaits de l’indépendance n’auront été que pour les dirigeants et leurs auxiliaires. Il suffit de voir comment les clans oligarchiques au Congo comme au Gabon se sont emparées de la totalité des richesses nationales pour s’en rendre compte. Sassou Nguesso est le Président du Congo depuis la guerre civile de 1997 qui a mis fin à la présidence démocratiquement élue de Pascal Lissouba. L’investiture d’Ali Bongo, fils de son père, coïncide avec la discrète réorientation de la politique de Paris vis-à-vis du continent africain. Cette fois-ci, aucun discours de Nicolas Sarkozy n’aura annoncé le vent nouveau. Ni celui de la rupture avec la France Afrique chiraquienne, comme à Cotonou en mai 2006, ni celui de la sincérité provocante, comme à Dakar en juillet 2007. Une inflexion de la politique africaine de la France vient de se négocier dans le silence feutré de l’Elysée, sans envolée lyrique ni médiatisation. Longtemps brandie par le président, la volonté de rénovation du tête-à-tête usé entre Paris et ses anciennes colonies a fait long feu. L’heure est au retour aux mauvaises vieilles habitudes : poids des émissaires officieux, priorité absolue aux intérêts économiques et stratégiques de la France sur les exigences démocratiques et les revendications des sociétés africaines. Loin des velléités de banalisation, l’Afrique redevient un domaine ultra-réservé au plus haut sommet de l’exécutif.
Intervenant Invité : Côme Mankassa
Docteur d’Etat es lettres et sciences humaines, docteur en sociologie, le professeur Côme Mankassa fut, tour à tour, journaliste, enseignant et diplomate. Il a été candidat à la Présidence de la république du Congo. Il a été également en 1991, ministre de la culture dans le gouvernement Pascal Lissouba. Côme Mankassa est le président fondateur de l’Union congolaise des républicains (UCR).
Lundi 30 novembre 2009
20 heures 30
Ambilly 74100 – Clos Babuty
FRANCE AFRIQUE : LE RETOUR
Parce que les bienfaits de l’indépendance n’auront été que pour les dirigeants et leurs auxiliaires. Il suffit de voir comment les clans oligarchiques au Congo comme au Gabon se sont emparées de la totalité des richesses nationales pour s’en rendre compte. Sassou Nguesso est le Président du Congo depuis la guerre civile de 1997 qui a mis fin à la présidence démocratiquement élue de Pascal Lissouba. L’investiture d’Ali Bongo, fils de son père, coïncide avec la discrète réorientation de la politique de Paris vis-à-vis du continent africain. Cette fois-ci, aucun discours de Nicolas Sarkozy n’aura annoncé le vent nouveau. Ni celui de la rupture avec la France Afrique chiraquienne, comme à Cotonou en mai 2006, ni celui de la sincérité provocante, comme à Dakar en juillet 2007. Une inflexion de la politique africaine de la France vient de se négocier dans le silence feutré de l’Elysée, sans envolée lyrique ni médiatisation. Longtemps brandie par le président, la volonté de rénovation du tête-à-tête usé entre Paris et ses anciennes colonies a fait long feu. L’heure est au retour aux mauvaises vieilles habitudes : poids des émissaires officieux, priorité absolue aux intérêts économiques et stratégiques de la France sur les exigences démocratiques et les revendications des sociétés africaines. Loin des velléités de banalisation, l’Afrique redevient un domaine ultra-réservé au plus haut sommet de l’exécutif.
Intervenant Invité : Côme Mankassa
Docteur d’Etat es lettres et sciences humaines, docteur en sociologie, le professeur Côme Mankassa fut, tour à tour, journaliste, enseignant et diplomate. Il a été candidat à la Présidence de la république du Congo. Il a été également en 1991, ministre de la culture dans le gouvernement Pascal Lissouba. Côme Mankassa est le président fondateur de l’Union congolaise des républicains (UCR).
Vidéosurveillance
Vidéo surveillance : Point de vue de la Ligue des droits de l’Homme Annemasse
Le gouvernement veut étendre la vidéosurveillance dans toutes les villes de France. Il semble selon votre dossier contenu dans votre livraison du 12 novembre que les villes de Gaillard et d’Annemasse n’attendront pas. La ville de Gaillard apparait en pointe. Elle augmente le nombre des caméras de surveillance existantes.
Il est écrit dans votre journal que selon cette commune la vidéo surveillance est un atout contre l’insécurité. Pourtant nous pouvons lire dans l’article les propos du responsable de la police municipale une confirmation des expériences nationales et internationales : c’est plus le sentiment d’insécurité qui est combattu que l’insécurité elle-même. Il faut rassurer, il faut donner le sentiment d’être dissuasif. De même, il est reconnu que les caméras déplacent la délinquance dans d’autres lieux. Les quelques chiffres de réquisition cités confirment le phénomène : d’autres chiffres sont plus significatifs : l’augmentation des chiffres de la délinquance générale communiquée par la préfecture. Différents rapports nationaux indiquent des résultats pour le moins contradictoires sur l’efficacité de la vidéosurveillance (Cesdip-Cnrs : Centre de Recherche sur le droit et les institutions pénales)
Le traitement des données est un point des plus sensibles. Tel qu’écrit, Nous comprenons mal l’accès des policiers municipaux aux images. La réquisition judiciaire intervient à postériori dans le cadre de réquisition. Qui est garant de l’éthique observée lors des vacations ?
A coté de l’efficacité, Quel est le coût ?
• Investissement initial des caméras, du local de vidéosurveillance
• Fonctionnement, entretien, frais de télétransmission, vacation des fonctionnaires se relayant.
Intégrée depuis longtemps dans le travail quotidien de la police, la vidéosurveillance n’apparait pas comme un gage de réussite et d’efficacité: l’image du détenu Jean pierre Tréber était bien sur des caméras de surveillance, mais il court toujours…
En Grande Bretagne, pays ou existe le plus grand nombre de caméras de vidéosurveillance, l’étude du ministère de l’Intérieur a révélé que cela n’avait pas d’impact sur les niveaux de délinquance et de criminalité.
Aux Etats Unis, les grandes villes américaines constatent que la vidéosurveillance est moins efficace que prévue pour combattre la petite et la grande délinquance : la ville de Miami, bien connue des amateurs de séries policières américaines a abandonné l’usage systématique des caméras vidéo… Ces systèmes ne répondent donc pas aux promesses de sécurité: la vidéosurveillance n’a jamais fait baisser la délinquance de manière durable. La dérive sémantique de ses partisans employant le mot "protection " n'y change rien.
La Ligue des Droits de l’Homme a dès l’origine marqué son opposition à à la généralisation de la vidéosurveillance. « pourquoi s’opposer à la vidéosurveillance si l’on à rien à se reprocher ? ». L’argument est régulièrement avancé par les défenseurs des caméras et chacun accepte avec quelque indifférence d’être observé, repéré, tracé sans même en avoir conscience.
Mais un principe de justice veut que toute personne soit considérée innocente jusqu’au moment où il est établit qu’elle est coupable. La vidéosurveillance inverse la situation : toute personne filmée devra prouver qu’elle n’est pas en cause : chaque citoyen est placé en situation de suspect permanent, chaque personne passant la frontière aux Portes de France…
Le coût de ces systèmes – installation, maintenance, salaires des personnels surveillants – est démesuré et sera financé par des fonds publics au détriment de la prévention et de l’éducation.
Le gouvernement veut étendre la vidéosurveillance dans toutes les villes de France. Il semble selon votre dossier contenu dans votre livraison du 12 novembre que les villes de Gaillard et d’Annemasse n’attendront pas. La ville de Gaillard apparait en pointe. Elle augmente le nombre des caméras de surveillance existantes.
Il est écrit dans votre journal que selon cette commune la vidéo surveillance est un atout contre l’insécurité. Pourtant nous pouvons lire dans l’article les propos du responsable de la police municipale une confirmation des expériences nationales et internationales : c’est plus le sentiment d’insécurité qui est combattu que l’insécurité elle-même. Il faut rassurer, il faut donner le sentiment d’être dissuasif. De même, il est reconnu que les caméras déplacent la délinquance dans d’autres lieux. Les quelques chiffres de réquisition cités confirment le phénomène : d’autres chiffres sont plus significatifs : l’augmentation des chiffres de la délinquance générale communiquée par la préfecture. Différents rapports nationaux indiquent des résultats pour le moins contradictoires sur l’efficacité de la vidéosurveillance (Cesdip-Cnrs : Centre de Recherche sur le droit et les institutions pénales)
Le traitement des données est un point des plus sensibles. Tel qu’écrit, Nous comprenons mal l’accès des policiers municipaux aux images. La réquisition judiciaire intervient à postériori dans le cadre de réquisition. Qui est garant de l’éthique observée lors des vacations ?
A coté de l’efficacité, Quel est le coût ?
• Investissement initial des caméras, du local de vidéosurveillance
• Fonctionnement, entretien, frais de télétransmission, vacation des fonctionnaires se relayant.
Intégrée depuis longtemps dans le travail quotidien de la police, la vidéosurveillance n’apparait pas comme un gage de réussite et d’efficacité: l’image du détenu Jean pierre Tréber était bien sur des caméras de surveillance, mais il court toujours…
En Grande Bretagne, pays ou existe le plus grand nombre de caméras de vidéosurveillance, l’étude du ministère de l’Intérieur a révélé que cela n’avait pas d’impact sur les niveaux de délinquance et de criminalité.
Aux Etats Unis, les grandes villes américaines constatent que la vidéosurveillance est moins efficace que prévue pour combattre la petite et la grande délinquance : la ville de Miami, bien connue des amateurs de séries policières américaines a abandonné l’usage systématique des caméras vidéo… Ces systèmes ne répondent donc pas aux promesses de sécurité: la vidéosurveillance n’a jamais fait baisser la délinquance de manière durable. La dérive sémantique de ses partisans employant le mot "protection " n'y change rien.
La Ligue des Droits de l’Homme a dès l’origine marqué son opposition à à la généralisation de la vidéosurveillance. « pourquoi s’opposer à la vidéosurveillance si l’on à rien à se reprocher ? ». L’argument est régulièrement avancé par les défenseurs des caméras et chacun accepte avec quelque indifférence d’être observé, repéré, tracé sans même en avoir conscience.
Mais un principe de justice veut que toute personne soit considérée innocente jusqu’au moment où il est établit qu’elle est coupable. La vidéosurveillance inverse la situation : toute personne filmée devra prouver qu’elle n’est pas en cause : chaque citoyen est placé en situation de suspect permanent, chaque personne passant la frontière aux Portes de France…
Le coût de ces systèmes – installation, maintenance, salaires des personnels surveillants – est démesuré et sera financé par des fonds publics au détriment de la prévention et de l’éducation.
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