Bienvenue sur notre Blog

N'hésitez pas à déposer vos commentaires

mardi 30 novembre 2010

LE 115 AUX ABONNES ABSENTS

Voici le message que l’on pouvait entendre en appelant le 115 ce week end en Haute Savoie



« Bonjour, vous êtes bien au 115, numéro d’urgence destiné aux personnes en recherche d’hébergement. Il fonctionne les samedi, dimanche et jours fériés à partir de 16h30. Nous nous excusons pour ce désagrément et vous remercions de votre compréhension. A bientôt. »




Sur le site de la préfecture de Haute Savoie nous avons pourtant


À quoi sert le numéro vert national "115" ?


Un numéro en cas d'urgence sociale pour les "sans abri" .Dans chaque département, un numéro vert national pour les "sans abri", le 115, permet d'accéder à une permanence d'accueil téléphonique, fonctionnant 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, chargée de répondre aux situations d'urgence sociale. Le 115 est un numéro gratuit. Il se caractérise par un accueil immédiat et anonyme si tel est le souhait de la personne.

 
Les missions du 115 sont par ailleurs précisés dans différents sites publics, elles consistent à :

• évaluer l'urgence de la situation de la personne ou de la famille en difficulté,

• proposer une réponse immédiate en indiquant notamment l'établissement ou le service dans lequel la personne ou la famille intéressée peut être accueillie, et organiser sans délai la mise en œuvre de cette réponse, notamment avec le concours des services publics,

• tenir à jour l'état des différentes disponibilités d'accueil dans le département.

A cette fin, les structures et services d'accueil (centres d'hébergement et de réinsertion sociale, SAMU sociaux, équipes de rue etc) sont tenus de déclarer périodiquement leurs places vacantes au responsable du dispositif de veille sociale.

Dans chaque département, toute personne qui appelle le 115, est mise en contact avec un organisme local. La personne qui répond informe l'appelant sur l'hébergement d'urgence et les accueils de jour dans le département, l'accès aux soins et à l'hygiène, l'aide alimentaire, les services sociaux et les téléphonies sociales.

Développé depuis 2002, le partenariat engagé avec Météo France permet d’ajuster au mieux le dispositif hivernal. Météo France adresse quotidiennement aux services préfectoraux et aux DDASS les prévisions météorologiques (température, vitesse du vent et « température ressentie » traduisant la sensation de froid résultant de l’action conjuguée de la température et du vent).

Les mesures prises (renforcement des équipes mobiles, accueils de jour ouverts la nuit, renforcement des 115 et mobilisation de capacités supplémentaires) sont adaptées aux 3 niveaux de mobilisation retenus :

• Niveau 1 « Vigilance et mobilisation hivernale », lorsque la température mesurée en degrés Celsius (°C) est positive dans la journée mais comprise entre zéro et – 5°C la nuit,

• Niveau 2 « Grand froid » lorsque la température est négative le jour et comprise entre – 5°C et – 10°C la nuit,

• Niveau 3 « Froid extrême » lorsque la température est négative le jour et inférieure à – 10°C la nuit, le niveau 3 correspondant à un niveau de crise exceptionnel.

Les circulaires suivantes précisent encore plus dans le détail, notamment la disponibilité 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

CIRCULAIRE INTERMINISTERIELLE N°DGS/DUS/DHOS/DSC/DGAS/2009/358

du 30 novembre 2009 précisant les actions à mettre en œuvre au niveau local pour prévenir et faire face aux conséquences sanitaires propres à la période hivernale



CIRCULAIRE N°DGAS/1A/2009/306 du 14 octobre 2009 relative aux mesures hivernales et d’accès au logement.



L’intervention d’urgence relève de l’assistance à personne en danger. A ce titre elle doit être immédiate et inconditionnelle. Il s’agit d’empêcher l’irréparable (la mort, la détérioration irréversible de la santé…).


Le froid est là et les structures d'accueil d'urgence devraient l’être aussi.


Nous ne pouvons que constater la déficience des services de l’Etat.

dimanche 2 mai 2010

Rassemblement sur le Plateau des Glières le 16 Mai 2010

La section Annemasse de la Ligue des Droits de l’’homme sera présente au rassemblement sur le plateau des Glières le dimanche 16 Mai 2010.
Pour faciliter le déplacement de ses adhérents, elle mettra à leur disposition un car.
Il partira d’Annemasse à 8 heures du Complexe Martin Luther King. La participation aux frais à verser au départ sera de €.10.
Ce car sera ouvert aux sympathisants
Merci de réserver à ldh.annemasse@wanadoo.fr
Les inscriptions seront confirmées dans l’ordre de réception

La bande annonce du rassemblement du CRHA est disponible ci dessous
http://www.dailymotion.com/video/xd3j77_rassemblement-paroles-de-resistance_news


Bonne feuille

Voici le texte de l'appel signé le 5 mai 2007 par les anciens des Glières Walter Bassan, Constant Paisant et Robert Lacroix à la suite de la visite sur le plateau de Nicolas Sarkozy, 48 heures avant le second tour de l'élection présidentielle.
Il est le pont de départ des rassemblements annuels depuis 2007. Nous insistons sur le respect de la dignité du site : pas de banderoles, de badges, ou autres calicots.

« Non, M. Sarkozy, les combattants des Glières ne sont pas récupérables !

M. Sarkozy vient de réaliser une opération médiatique sur le lieu des combats de 1944, aux Glières.

Tantôt marchant absolument seul vers le monument, tantôt serré par des parlementaires de son parti et entouré de micros et caméras, il est certain que M. Sarkozy disposait d'un bon metteur en scène ce vendredi 4 mai 2007.

Les dialogues étaient beaucoup moins affûtés : parler de la « sérénité » du lieu s'accommodait bien mal de la bousculade médiatique de ce jour là. Et les propos polémiques contre sa concurrente au poste de la Présidence de la République face aux micros tendus n'étaient pas dignes d'être proférés sur le lieu même du sacrifice des Résistants unis.

M. Sarkozy ne sert pas la mémoire des Glières et de la Résistance. M. Sarkozy se sert des Glières.

Nul ne lui contesterait le droit de rendre un hommage personnel et discret aux hommes tombés ici. Nul ne lui contesterait le droit de rendre un hommage public dans une fonction officielle. Nous lui contestons le droit de récupérer un symbole historique au service de son ambition personnelle, dans une mise en scène détestable à quelques heures du scrutin.
La mémoire des combattants des Glières appartient au peuple français

Les avancées politiques issues de ces sacrifices et des combats de toutes les Forces Françaises de l'Intérieur doivent être défendues. Le programme du Conseil National de la Résistance, unifiant les composantes combattantes a permis des avancées sociales extraordinaires à la Libération.
Nous, nous y souscrivons toujours.

Nous appelons à un rassemblement digne sur le plateau des Glières, autour d'un repas tiré du sac et fraternellement partagé, dimanche 13 mai 2007 vers midi : citoyennes et citoyens sont conviés à montrer que ce sont des gens du peuple, d'origines très diverses, qui se sont dressés ici contre l'oppression. Non, aucun politique en campagne, de quelque bord qu'il soit, n'aurait dû venir entacher l'esprit du plateau.

« Le mot "Non", fermement opposé à la force, possède une puissance mystérieuse qui vient du fond des siècles. » (extrait du discours prononcé par André Malraux, le 2 septembre 1973, à l'occasion de l'inauguration du Monument de la Résistance érigé par le sculpteur Gilioli sur le Plateau des Glières.)
Au nom de la dignité et du respect pour les martyrs et les rescapés des Glières, au nom des trois résistants qui soutiennent l'appel, et au nom de cette initiative citoyenne et non-partisane, il est demandé instamment aux participants de n'arborer aucune banderole ou bannière

De plus il n'y aura pas de prises de parole politiques : la parole sera simplement rendue aux résistants oubliés par le candidat Sarkozy, tout à sa précipitation de se montrer face aux caméras devant ce symbole qui, décidément non, ne lui appartient pas, qui n'appartient à personne, ou plutôt à tout le monde !

Montrons la force de notre « non » par notre silence recueilli dans la quiétude de cet alpage, par notre attitude forçons le respect.

Ce lieu est donc un symbole... Dans l'histoire de la Résistance, le maquis des Glières représente le premier groupement réunissant des mouvements de différentes sensibilités, Armée secrète et FTP. L'unité de la Résistance s'y est caractérisée. C'est également un symbole d'une lutte antifasciste de dimension internationale. Après la dispersion du maquis, la Résistance s'est reconstituée. La Haute-Savoie sera le premier département de la métropole à être libéré, le 19 août 1944, par les seules forces de la Résistance. Les Glières ont donc une signification nationale."

jeudi 25 mars 2010

LA LOI REPUBLICAINE A NANGY

Rappel : Après une expulsion de l’agglomération annemassienne, plusieurs familles roms (50 personnes environ) squattaient depuis plusieurs semaines une fruitière désaffectée et promise à la démolition .
La loi républicaine sur l’instruction obligatoire était respectée. L’école publique scolarisait les enfants roumains Roms malgré l'opposition du maire. Les enfants étaient heureux.
La loi républicaine sur le droit aux soins était respectée. Les personnes malades et surtout les femmes enceintes étaient suivies et prises en charge par l’Hôpital public.
La Fraternité était organisée. Emmaus, les Restos du Cœur, les parents d’élèves de Nangy et d’autres bénévoles fournissaient nourriture et vêtements chauds. Une dignité humaine était tant bien que mal rendue.
Mais la loi républicaine sur l’Ordre public existe et se devait être respectée aussi…
Vendredi matin à 6heures : 50 gendarmes cagoulés, armés, sont venus à bord de 11 véhicules, pour un contrôle d’identité musclé avec mise à terre des hommes et menottes. Les enfants, à l’école le matin, traduisaient dans leurs dessins et leurs jeux ces événements. 11 d'entre eux sont scolarisés à Nangy.
Les gendarmes sont revenus hier matin 24 mars, jour sans école, avec un huissier, les familles sont évacués sans ménagement avec beaucoup d’effets perdus. L’escaler d’accès est détruit. L’intérieur et l’extérieur de la fruitière sont abondamment arrosés de lisier pour empêcher la réoccupation des lieux.
Les propositions de relogements de la préfecture, séparant les membres d’une même famille sont refusés. La nuit s’est passé dehors, sur matelas et couvertures apportés par les militants, sous les banderoles de la LDH, agrémentée par les passages de véhicules de la gendarmerie équipées de projecteurs.

Tous les enfants devaient être à l'école à 8h30.
Tel était la situation ce matin (à suivre)

Revue de presse:
http://www.blogger.com/goog_2117334201
(reportage après l'annexion de la Savoie par la France°
http://www.lemessager.fr/Actualite/Genevois/2010/03/24/article_messager_1196043.shtml
http://www.ledauphine.com/nangy-les-roms-ont-ete-expulses-de-l-ancienne-fruitiere-mercredi-@/index.jspz?chaine=23&article=279751